Empowerment : Nom formé à partir de la racine latine du verbe – posse – pouvoir.
Posse devient possum quand il est conjugué à la première personne qui n’est rien d’autre que la forme réduite de potis sum littéralement « je suis maitre de » ou « je suis chef de… » au sens radical « d’avoir du pouvoir, de l’influence, de l’efficacité, de la puissance » (Orlandini, 2003).
Par extension la formule désigne la maîtrise, la capacité, la faculté que l’on a sur quelqu’un, sur une action ou sur quelque chose, à des fins ou pour une motivation particulière.
Cette racine se retrouve dans l’étymologie anglaise d’empowerment où ont été ajoutés un préfixe et un suffixe au terme pouvoir. Ainsi, dans « em-power -ment» « em » est utilisé dans le sens « fournir » en l’occurrence du pouvoir ; la capacité de…, la faculté soit par autorisation, soit par délégation…. Lincoln et al. (2002) ont repéré la première utilisation du mot au XVIIème siècle, dans un ouvrage sur le règne du roi Charles d’Hamon L’Estrange en 1655. Dans les extraits des lettres du Pape, empowerment signifie autorisation, licence (bestow), c’est-à-dire le pouvoir de déléguer son pouvoir, en l’occurrence « autoriser à construire un collège, reconnaître ou octroyer le droit de… ».
Dans ce cas « empower » signifie « être en mesure de donner du pouvoir » en concédant ou en allouant une autorité.Le suffixe « ment » transforme le verbe en nom et donne le sens du résultat: « un pourvoir transmis» ou « un pouvoir conquis » ou bien l’action « de transmettre un pouvoir » ou « d’acquérir un pouvoir ».